Les objectifs du mouvement

Notre objectif est clair : faire de ce mouvement plus que cinquantenaire le fer de lance de la défense des communes et des libertés locales face à l’action de recentralisation à marches forcées opérée par le Gouvernement et les pouvoirs publics.

Pour cela, il nous faut mobiliser très largement les élus locaux autour des valeurs que nous défendons, ce que nous allons faire grâce à la publication du magazine « l’élu local » et de ses dossiers thématiques, à ce nouveau site internet, en exploitants les réseaux sociaux, en organisant des rencontres et des colloques.

Nous sommes plus de 600 000 élus locaux, pour la plupart engagés bénévolement au service de nos compatriotes. Nous sommes les seuls parmi la classe politique auxquels les citoyens accordent encore du crédit. Et il faudrait que nous nous effacions au profit d’une technostructure d’Etat qui n’a jamais démontré sa rigueur et son efficacité !

Les actions 2018 – 2019

  • 22 Mai et 5 Juin 2018 : à l’écoute des élus locaux

Philippe Pemezec, vice président du MNEL reçoit au Sénat, avec ses collègues sénateurs, une partie des maires du 92.

Au menu : réforme territoriale, baisse des dotations, contractualisation, loi ELAN, bref nécessité de s’unir pour faire face à la recentralisation. 


  • 12 Juin 2018 : équilibre territorial et vitalité de la démocratie

Proposition de loi relative à l’équilibre territorial et à la vitalité de la démocratie locale et intervention de Philippe Pemezec dans la discussion générale au Sénat : « Si l’on veut sauver nos territoires, si l’on veut avoir encore des élus locaux demain pour gérer nos communes rurales ou celles de banlieue, il faut aller dans le sens de cette proposition de loi : restaurer la confiance, redonner des marges de manœuvre aux maires, leur permettre de choisir au lieu de subir, réinstaurer le droit à l’expérimentation afin de fédérer les énergies et faire émerger les projets d’avenir. »


  • 20 Juin 2018 : loi ELAN au Sénat 

Le projet de loi ELAN va arriver au Sénat au mois de juillet. Nous avons prévu de nombreux amendements, notamment sur le cadre SRU (Solidarité et Renouvellement Urbain) qui prévoit un plancher de 25% de logements sociaux, mais pas de plafond. Il faut que cela change !” – déclaration de Philippe Pemezec, vice président du MNEL. 

Article complet sur le site de La Revue Parlementaire à lire en cliquant sur le lien suivanthttps://www.larevueparlementaire.fr/articles-revue-parlementaire/1492-sru-une-loi-qui-gagnerait-a-evoluer


  • 6 Septembre 2018 : Jacqueline Gourault rencontre les maires

Jacqueline Gourault, ministre auprès du ministre de l’Intérieur, en visite au Plessis-Robinson (92) pour voir comment un maire pouvait transformer sa ville. Moment d’échanges intéressants sur les élus locaux, les libertés communales mais également sur un nouveau mouvement de décentralisation. 

  


  • 7 Septembre 2018 : Jacques Mézard reçoit Philippe Pemezec

Le Vendredi 7 Septembre 2018, le ministre de la cohésion des territoires, Jacques Mézard à cette époque, recevait Philippe Pemezec, vice président du MNEL. C’est un ministre qui connait les problématiques communales et qui aime les élus locaux, une sorte d’oiseau rare dans le gouvernement (avec Jacqueline Gourault aussi). 


  • 10 Septembre 2018 : séminaire de travail entre l’AMIF et les sénateurs franciliens

Un séminaire très intéressant pour partager sur des sujets essentiels comme les finances locales, la réforme constitutionnelle, le découpage entre la métropole du grand paris et les départements de grande couronne et le statut de l’élu.


  • 28 Septembre 2018 : appel de Marseille

Au nom du MNEL, Philippe Pemezec soutient l’appel de Marseille des élus de terrain qui se mobilisent contre le mépris affiché par le gouvernement. « Passons à l’action ! Le Congrès des Régions de France à Marseille a été l’occasion pour les élus locaux et leurs représentants d’exprimer leur colère face au « mépris » du gouvernement, en lançant « l’appel de Marseille pour les libertés locales », ainsi qu’une nouvelle structure, parrainée par le président du Sénat, Gérard Larcher : « Territoires unis ». Je suis heureux de constater que ce mouvement de recentralisation à marche forcée des gouvernements successifs, que nous dénonçons depuis déjà trois ans au sein des « maires en colère » et du Mouvement National des Elus Locaux devienne une évidence. Mais il faut dépasser le stade des déclarations et aujourd’hui, il est temps de passer à l’action ! » – déclaration de Philippe Pemezec, vice président du MNEL. 


  • 10 Novembre 2018 : les élus locaux se mobilisent 

Manifestation des maires et des élus des collectivités locales d’Ile-de-France devant l’Assemblée Nationale, organisée par le Collectif des élus franciliens soutenu par le MNEL

André Santini, président du MNEL ainsi que Philippe Pemezec, vice président et tous les élus d’Ile-de-France, se sont mobilisés :

  1. Contre la baisse continue des dotations
  2. Contre l’encadrement de l’action des collectivités par l’État
  3. Pour la décentralisation et le pouvoir d’agir des élus locaux avec les habitants
  4. Pour l’autonomie financière et fiscale des collectivitésPour la cohésion sociale et le développement des services de proximité


  • 10 Décembre 2018 : André Santini pour Le Point “Jupiter, c’est bien, mais terre à terre, c’est mieux !”

En décembre dernier, le président du MNEL, André Santini a accordé au magazine Le Point une interview très pertinente sur l’actuelle crise des gilets jaunes et sur les problèmes qui y sont liés. Le sentiment d’abandon du peuple, la déconnexion totale du gouvernement vis-à-vis des réalités du quotidien et le mépris du gouvernement face aux élus locaux sont les principaux sujets à retrouver dans cet article.

L’interview intégrale est disponible sur le site Le Point.fr en cliquant sur le lien suivant : https://www.lepoint.fr/politique/andre-santini-jupiter-c-est-bien-mais-terre-a-terre-c-est-mieux-10-12-2018-2277809_20.php 

 

« Les gens ont l’impression d’être abandonnés dans leur quotidien par un gouvernement et une administration centrale complètement déconnectés des réalités des territoires ».

« Il doit revenir aux fondamentaux : écouter les élus et mener une politique utile aux citoyens. […] Pour agir correctement et efficacement, il faut connaître ses dossiers et respecter les gens qui, sur le terrain et au quotidien, vont en subir les conséquences ! ».

« Le gouvernement est tellement loin de l’esprit de décentralisation, de l’autonomie financière des collectivités locales, pourtant garantie par la Constitution. Ce n’est pas en méprisant les élus locaux qu’Emmanuel Macron parviendra à moderniser le pays… ».


  • Vendredi 5 Avril 2019 : Réunion du Comité Directeur 

Le comité directeur du MNEL s’est réuni, conduit par son président André Santini et le président délégué Philippe Pemezec, le 5 avril, afin de faire le point sur l’année passée et sur les futures orientations pour l’année 2019. En effet, l’année 2019/2020 va être une année charnière pour les élus locaux avec un certain nombre de rendez-vous à ne pas manquer pour le MNEL parmi lesquels :

  1. Le projet de réforme territoriale, repoussé depuis deux ans par le président de la République, pourrait déboucher à l’été 2019, avec notamment la réorganisation possible de la région Île-de-France,
  2. Une possibilité de retour en arrière sur des sujets importants comme le non-cumul d’un mandat parlementaire et d’un mandat local, le retour du conseiller territorial voté en 2011 mais supprimé par François Hollande,
  3. L’ouverture des débats sur un possible Acte III de la décentralisation,
  4. La nécessité de se doter d’un véritable statut de l’élu, notamment pour éviter qu’un maire sortant sur deux renonce à se représenter,
  5. Et bien évidemment les élections municipales de mars 2020 et leurs conséquences, notamment sur l’équilibre des pouvoirs intercommunaux.

Le MNEL va travailler sur tous ces sujets afin d’élaborer une plate-forme de propositions partagée qui pourra être signée par le plus grand nombre d’élus locaux.